Les différentes sortes de thés (noirs, verts, oolong, etc.) ne proviennent pas de différentes espèces de théier, mais sont obtenues en traitant différemment les feuilles récoltées.
Si les opérations élémentaires sont simples à décrire, les méthodes exactes sont des secrets industriels jalousement gardés.
- Le flétrissage - séchage (18 à 32 heures) : permet de retirer une partie de l'humidité présente dans les feuilles fraîches.
- Le roulage (30 minutes) : les feuilles sont roulées, cela a pour effet de briser les cellules de la feuille qui libéreront plus de composés à l’infusion, et des enzymes permettant une meilleure fermentation.
- L'oxydation (1 à 3 heures) : les feuilles sont mises à reposer dans une pièce chaude et humide. Première étape de la dégradation de la feuille (noircissement).
- La dessiccation (20 minutes) : pour arrêter l’oxydation, on soumet les feuilles à une température élevée. Stabilise la feuille en détruisant l’enzyme responsable de sa dégradation et permet une longue DLC
- Le tamisage: il s'agit de trier les feuilles entières des feuilles brisées et de les emballer.
- La fermentation: enzymatique pour les thés sombres
*Étapes obligatoires
CLASSIFICATION DE LA COULEURS DES THÉS
La classification des thés par couleur n’est pas la même en Chine et en Occident. Ainsi, pour les Occidentaux, la couleur d’un thé renvoie à son degré d’oxydation (c’est la méthode que nous avons retenu chez Wright Tea) tandis que pour les Chinois, la couleur d’un thé est celle de son infusion.
Ainsi, ce que les Occidentaux considèrent comme des thés noirs sont pour les Chinois des thés rouges, tandis que les thés noirs chinois sont ce que les Occidentaux appellent les thés sombres.
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